|
|
||
|
LA TAPISSERIE AU XIX° SIÈCLE 467
M. Mazerolle, les compositions de M. François Ehrmann, acceptées à la suite d'un concours, et destinées à symboliser les Arts, les Sciences et les Lettres dans l'antiquité et à l'époque de la renaissance, dans la chambre dite de Mazarin, à la bibliothèque Nationale ; enfin les peintures de M. Galland, exécutées pour remplacer au palais de l'Elisée les Cinq Sens de M. Baudry, brûlés en 1871.
|
||
|
|
||
|
Écran exécuté à la manufacture de Beauvais, vers 1835, pour le salon bleu des Tuileries.
|
||
|
|
||
|
Sans doute les huit verdures demandées par l'administration des beaux-arts à huit artistes différents, pour l'escalier d'honneur du Luxembourg, ne méritent guère d'éloges ; mais il faut tenir compte de la nécessité déplorable de partager une même décoration entre un grand nombre d'artistes, ayant tous des aptitudes différentes et insuffisamment préparés à la tâche qu'on exige d'eux.
Le vice principal est là. Pour donner un bon modèle de.tapisserie, il faut une éducation particulière, des qualités spéciales que bien peu d'artistes possèdent aujourd'hui. Nous ne manquons certes pas de peintres distingués; mais combien d'entre eux ont étudié les lois de la décoration? Combien comprennent que la tapisserie notamment ne saurait se prêter à toutes les virtuosités du pinceau?
|
||
|
|
||